Tous les articles

Dans le numéro 596 de septembre-octobre 2020, nous vous présentions les ESPrévE, soit des équipes spécialisées en prévention inter-Ehpad créées dans la région des Hauts-de-France au début de l’année 2020. Plus de trois ans après, ce qui n’était au démarrage qu’une expérimentation, les ESPrévE ont été pérennisées, ont développé leurs modes et champs d’action et même suscité l’intérêt des régions voisines. Et ce n’est pas fini !

Reposant sur une réflexion transverse initiée il y a plus de dix ans, la définition de l’ambition des Hospices civils de Lyon (HCL) en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE) a franchi une étape structurelle majeure fin 2023, avec la validation de leur cadre d’engagement stratégique en la matière, la signature de leur contribution à la démarche « Lyon 2030, ville climatiquement neutre » 2, et leur participation à la Convention des entreprises pour le climat (CEC) avec d’autres acteurs du territoire 3.

La coopération au niveau européen, qui peut parfois être chronophage et complexe à organiser et animer, peut s’avérer réellement bénéfique pour les établissements hospitaliers qui s’engagent dans cette voie. Tour d’horizon des opportunités et bénéfices qu’offre l’Europe pour le secteur de la santé français.

Dans la continuité des avis 136 et 142 du Comité national consultatif d’éthique, le comité éthique de la FHF s’est autosaisi de la question du consentement du patient, en s’intéressant particulièrement aux contextes complexes tels que les altérations du jugement ou les pathologies cognitives, dans un avis publié en mars 20241.

Le numérique en santé offre des solutions prometteuses et innovantes pour répondre aux enjeux actuels de vieillissement de la population et d’augmentation des maladies chroniques. Il participe, de la même façon, à la nécessaire amélioration de l’accès aux soins tout en maîtrisant les coûts. Cependant, le développement des services numériques transforme profondément l’organisation et la gestion des services de soins ainsi que la prise en charge des patients. La mise en oeuvre efficace de ces technologies requiert des stratégies bien définies et adaptées au contexte des établissements de santé. Pour accompagner cette mutation, le GHT Nord Saône-et-Loire Bresse Morvan s’est lancé dans une politique de culture du changement. Une impulsion ministérielle à saluer, mais encore éloignée des réalités du terrain La feuille de route du numérique en santé 2023-2027 du ministère de la Santé et de la Prévention constitue un cadre stratégique pour les changements et les évolutions à venir dans le secteur. Elle a pour objectif de dégager du temps aux professionnels de santé et à améliorer la prise en charge des usagers. Elle prévoit notamment un accès facilité pour les équipes soignantes et les médecins référents au dossier médical des patients. De la même façon, elle doit concourir à l’affichage clair du parcours de soins de l’usager, et ce quel que soit son lieu de prise en charge sur le territoire. Cette nouvelle dynamique, qui doit être saluée, est encore trop éloignée de la réalité du terrain. Les établissements de santé font effectivement face à une absence de moyens financiers et humains pour moderniser les systèmes d’information hospitaliers. Ils héritent en ce sens d’une dette technologique et informatique importante. Le manque d’investissement subit, pendant près de quarante ans, nécessite aujourd’hui une remise à niveau. Véritablement, les performances actuelles sont décorrélées de celles attendues dans le cadre des programmes nationaux. À cela s’ajoute un déficit d’image du numérique en santé dans les hôpitaux, obstacle à une adhésion spontanée des professionnels. Si de nombreuses expériences montrent que les outils numériques peuvent dégager du temps aux équipes de soins et concourir à l’amélioration de la prise en charge des usagers, il n’en demeure pas moins certaines résistances.

Motiver la pratique d’une activité physique régulière chez les femmes enceintes et pendant la période des 1 000 premiers jours de vie de leur bébé, voici l’objectif des équipes de la maternité Jeanne de Flandre, grâce à un programme adapté aux besoins de chaque femme. La pratique d’une activité sportive offre de nombreux bienfaits pour le corps et l’esprit, à la fois pour la mère et l’enfant. Pour aider les femmes à se lancer dans une démarche d’activité régulière, le CHU de Lille a décidé de mettre en place des séances d’activité physique adaptée et de mener des suivis précis pour accompagner les futures mamans, les motiver à faire du sport et à prendre soin d’elles tout au long de leur grossesse et après leur accouchement.