Grand Angle

SANTÉ DES FEMMES, DES INÉGALITÉS PERSISTANTES

N°623 Mars - Avril 2025

Une mobilisation à tous les niveaux s’impose pour lutter contre le fléau de la soumission chimique – Trois questions à Sandrine Joso

Figure essentielle de la lutte contre les agressions facilitées par les substances, Sandrine Josso est chargée depuis le 16 novembre 2024 d’une mission gouvernementale portant sur ce mode opératoire de violences*. Un combat qui nécessite un véritable changement de paradigme porté en haut lieu.

 

Propos recueillis par Nadia Bastide-Sibille le 24 mars 2025


04/04/25

Votre combat est né d’une histoire personnelle. Acceptez-vous de la partager ici ?

J’ai découvert la soumission chimique en me sauvant d’un prédateur le 14 novembre 2023. Je me suis réfugiée à l’Assemblée nationale, appelé le Samu, effectué une prise de sang. J’ai alors pris conscience de l’ampleur de ce contrôle coercitif des prédateurs sur les femmes et de la violence physique et psychique que cela engendre. J’ai compris que c’était une grave problématique de santé publique. Qui ne connaît pas aujourd’hui, de près ou de loin, quelqu’un à qui cela est arrivé ? Mon objectif est d’inscrire la lutte contre la soumission chimique comme une priorité de santé publique et d’ordre public. Dans ce but, je porte depuis novembre 2024 une mission gouvernementale visant à trouver des solutions concrètes afin de freiner l’expansion de ce phénomène et d’offrir un meilleur accompagnement aux victimes.


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