Ressources Humaines
RÉENCHANTER LES ENVIRONNEMENTS DE TRAVAIL
N°623 Mars - Avril 2025
La coopération au travail – Prendre en compte le pouvoir
Face à la « crise du travail », les organisations déploient des solutions ciblant leur structure formelle ou les motivations psychologiques et économiques des individus. Le pouvoir relationnel, consubstantiel à l’action collective, est un impensé. Il s’agit pourtant d’une dimension clé à prendre en compte pour améliorer la coopération entre les individus, afin d’accroître la performance du service qu’ils rendent et, ainsi, leur satisfaction, et permettre de retrouver le sens du travail.
04/04/25
Turn-over, absentéisme, burn-out, souffrance au travail, manque d’attractivité, démission silencieuse, manque d’engagement, etc., autant de maux censés affecter le travail contemporain et le sens que lui accordent les individus. Dans le débat public ou dans la presse, il est régulièrement évoqué une « crise du travail ». Dans ce court texte, nous ne souhaitons pas nous prononcer sur la réalité de cette crise, mais mettre en évidence que deux grandes modalités de résolution de celle-ci dominent au sein des organisations publiques (dont les hôpitaux) et privées. L’une est centrée sur la structure formelle des organisations et les conditions matérielles du travail, l’autre sur les leviers psychologiques du management et du fonctionnement des groupes. Or, défendons-nous, ces deux modalités sont aveugles à une dimension clé de l’organisation : le pouvoir. Nous entendons le pouvoir comme une relation et le distinguons de la hiérarchie ou de l’autorité. Nous considérons, en outre, que les relations de pouvoir sont autant une contrainte qu’un levier pour transformer les organisations et redonner du sens au travail.
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