Réflexions hospitalières

N°619 Juillet - Août 2024

Coopération européenne – Mutualiser pour optimiser les performances

La coopération au niveau européen, qui peut parfois être chronophage et complexe à organiser et animer, peut s’avérer réellement bénéfique pour les établissements hospitaliers qui s’engagent dans cette voie. Tour d’horizon des opportunités et bénéfices qu’offre l’Europe pour le secteur de la santé français.

Louis Potel Directeur Innovation et des affaires internationales, Resah


14/08/24

Lorsque l’on évoque le secteur de la santé, il est peu probable que le premier mot qui vienne à l’esprit soit « Europe ». Il est vrai que l’ouverture des établissements hospitaliers au niveau européen n’est pas spécialement naturelle tant l’Europe semble éloignée de leurs préoccupations et problématiques quotidiennes. Pour preuve, il existe aujourd’hui encore peu d’établissements ayant instauré un ou plusieurs « référents » Europe ou international au sein de leur organigramme. Pourtant, l’échange d’informations et de bonnes pratiques entre les acteurs est indispensable pour « ne pas réinventer la roue ».

Le principe même de l’Europe est la coopération entre les États membres et leurs acteurs. Dans le secteur de la santé, le niveau d’expertise et de maturité diffère d’un pays à l’autre concernant les nombreux sujets d’importance pour les hôpitaux : les pays nordiques ont mis en place des coopérations et systèmes d’achat de médicaments performants et novateurs, l’Estonie et le Portugal ont su prendre le virage du numérique de façon très efficace tandis que la France et le Royaume-Uni sont relativement en avance sur la prise en compte du développement durable dans la santé, notamment via les achats publics.


Article réservé aux abonnés

Envie d’un accès illimité à tout le contenu ?

Abonnez-vous pour accéder à tous les contenus en ligne et recevoir un numéro du magazine papier tous les deux mois.